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Off the beach – Tio Madrona et Adrien Demont + Far
2 février 2023 @ 20h30 - 23h30
5€ à 10€Tio Madrona et Adrien Demont
+ Far
Off the beach
jeudi 2 février · 20h30
Tarif plein: 10€ (hors dl)
Tarif réduit: 5€ – étudiants, demandeurs d’emploi et allocataires de minima sociaux et mineurs : Réservations par mail à info@linconnue.fr
Pour les détenteurs·trices de la carte jeune : 1 place achetée = 1 place offerte
Réservation obligatoire à communication@linconnue.fr
(places limitées)
Off the beach
Petites bouchées sonores surprenantes que nos amis Einstein On the Beach concoctent chez nous depuis maintenant plus d’un an.
Derrière ce nouveau projet, se cache Oscar Galea CoCa (vu à la basse dans Sweat Like An Ape !, Zero Branco, Cinq) qui s’exprime pour la première fois en solo. Arrivé de son Andalousie natale au début des années 2000, le musicien a fait ses armes dans la scène punk avant de laisser sa créativité exploser autant dans le rock que dans l’artisanat.
Sa musique est composée de sonorités instrumentales organiques et de loops, rehaussée par un chant puissant et lyrique qui s’exprime dans une langue naviguant entre l’espagnol et des mots inventés de manière intuitive. On y retrouve des influences tziganes, arabes, bulgares et une certaine fièvre héritée autant du punk rock que du flamenco.
Quelque part entre folklore électrique et indus naturaliste, Rabia, son premier album, ne sonne comme personne et ouvre une fenêtre sur un monde d’émotions invisibles. Sortie prévue le 18 novembre chez Club Teckel.
Lors de cette soirée, Tio Madrona sera accompagné du dessinateur Adrien Demont. Ils joueront le spectacle qu’ils ont créé ensemble et dans lequel ils développent un univers en interaction libre entre l’image et la matière sonore. La musique y jaillit de l’image et inversement dans un mouvement perpétuel qui plonge les spectateurs dans une forme de recueillement méditatif propice aux visions et à l’introspection.
Vidéo réalisée par Joanie Knepper
Un film de vacances de Pierre-Henri Lachaud.
Musique du collectif Yes Igor, avec :
Monsieur Gadou, Isabelle Jelen, Pierre Lachaud, Bruno Lahontâa
Une traversée du désert en trois-quarts d’heure ou comment les invités d’une soirée diapo-vidéo trompent leur ennui en improvisant un ciné-concert avec ce qui leur tombe sous la main.
Au début il y a l’idée d’une traversée du désert. Pas celle des caravaniers ni des égarés cinématographiques ou réels, mais celle des chanteurs de variété. De quel droit viennent-ils parler de « traversée du désert » à ceux – nous par exemple – qui n’en sont jamais sortis ?
Après il y a l’idée d’un grand spectacle, plein de vide et de vent, d’apparitions magiques et de dromadaires à cockpit. Et puis il y a l’idée qu’une traversée du désert ça ne peut pas être un grand spectacle. C’est
forcément quelque chose de plus intime, de plus intérieur. Et puis il y a les images que Pierre Lachaud ramène du dernier voyage de ses très vieux parents dans le sud de l’Algérie.
Que faire avec tout ça ?
Pourquoi pas une soirée-diapo-vidéo dont les participants essaieraient de tromper leur ennui par tous les moyens ?
Et, depuis le début, il y a la question de la musique. Comment cette idée de désert peut-elle
induire un principe musical ou sonore ? Alors, simplement, l’idée d’un ciné-concert surgit.
Et puis il y a ce week-end où les Yes Igor quittent la ville, dans une voiture si petite qu’ils ne peuvent emporter que de très petits instruments. Et puis la jouissance de se retrouver, de composer et d’enregistrer de la musique, qui leur fait oublier de regarder le film.
Et quand enfin ils confrontent le son aux images, il y a une sorte de magie qui opère : rien à recaler au montage du film, et rien à rattraper au décalage de la musique. Tout est à sa place, dans le drame ou la drôlerie.
Nous sommes enfin dans le désert, ce qui est un bon début pour en sortir un jour.