« Ne Croyez surtout pas que je hurle » – MICHEL CLOUP
19 février 2025 @ 19h30 - 23h30
10€ciné-concert
MERCREDI 19 FÉVRIER 2025
19h30
Prévente : 7,50€
Sur place: 10€
Sur le mode du found footage, Frank Beauvais a réuni des plans issus de plus de quatre cents films sur lesquels il a monté, en voix off, le récit autobiographique qui évoque les jours sombres qu’il a traversés en 2016. Il y exprime le désarroi dans lequel il était plongé, seul, isolé dans un village alsacien après une rupture amoureuse, terrifié par le climat sécuritaire qui régnait alors dans une France en état d’urgence. C’est un cri de rage désespéré, le bouleversant désir de retour à la vie d’un cinéphile reclus.
Connu pour un rock intransigeant, aventureux et lettré, Michel Cloup mettra en musique le film sur notre scène.
Auteur-compositeur, chanteur, guitariste et manipulateur de sons, basé à Toulouse, Michel Cloup est actif depuis le début des années 1990 avec, entre autres, les formations Diabologum, Expérience et aujourd’hui sous son nom.. Il a joué en Europe, aux États-Unis, en Russie, sur des grandes scènes de festival, dans des clubs minuscules, en plein air, en sous-sol, dans des théâtres, des centres d’art, et même une fois dans une armoire en métal de Maurizio Cattelan à Beaubourg. Il a multiplié les collaborations dans la musique, l’art contemporain, le théâtre et le cinéma.
MICHEL CLOUP À PROPOS DU FILM
“J’ai été bouleversé quand j’ai vu, à sa sortie, Ne croyez surtout pas que je hurle. Tout d’abord par le film lui-même. Ce montage d’images volées et ce texte, ce film pour ce qu’il est intrinsèquement. Mais aussi par la proximité avec son auteur : dans ce qui est dit, dans la manière dont c’est fait. C’est rare ce sentiment, à la fois artistique et humain. Comme pour quelques rares artistes en France (Pascal Bouaziz, Joseph Ponthus, Béatrice Utrilla, Stéphane Arcas, Jean-Gabriel Périot…), j’ai ressenti une certaine fraternité précieuse et réconfortante. Je suis heureux de mettre en musique ce film qui n’en méritait peut-être pas, mais Frank Beauvais est d’accord. C’est un honneur.
Après une période de recherche intense, j’ai décidé de réellement mettre en musique ce film, en articulant mon travail autour du texte, en accompagnant la voix ainsi que le propos, la noirceur mais aussi les petits éclairs de lumière qui ponctuent le récit.”